A l’occasion de l’aïd al-Adha, Kebchi, acteur opérant en Europe dans le domaine du sacrifice par procuration, lance officiellement ses services au Maroc.
Face à la pénurie de cheptel ovin et en réponse aux orientations royales appelant à éviter les abattages locaux cette année, «Kebchi» propose une alternative accessible: le sacrifice par procuration dans des pays partenaires (en faisant un don à des familles dans le besoin), «dans le respect strict des rites islamiques (en accord avec les normes d’abattage)», précise un communiqué.
Avec preuves vidéo et photo à l’appui de l’odhiya (le sacrifice), la solution repose sur le principe de l’oukalat (la procuration), largement reconnu dans le fiqh malikite. Elle permet, en effet, aux fidèles d’accomplir la Sunna de l’aïd, tout en respectant les conditions économiques, sanitaires et religieuses imposées par la situation actuelle au Maroc, ajoute la même source.
Plus de 35.000 sacrifices réalisés à travers le monde
Fondée en 2015 par des Marocains résidant à l’étranger, «Kebchi» s’est rapidement imposée comme une référence en matière de sacrifice par procuration, avec plus de 35.000 sacrifices réalisés à travers le monde au profit de 140.000 familles, principalement en Afrique.
«Kebchi» a été fondée par Younes El Adly, jeune entrepreneur de la diaspora marocaine, expert en réglementaire pour les hautes instances françaises du nucléaire et diplômé en Executive master en Finance Islamique (Paris-Dauphine).
«Au-delà de la simple prestation, Kebchi s’inscrit dans une démarche solidaire et éthique: elle soutient les petits éleveurs dans les pays d’intervention, stimule les économies locales et œuvre à la lutte contre la malnutrition en redistribuant la viande aux populations vulnérables», rappelle le communiqué.
Un service clé en main 100% digital
Disponible sur www.kebchi.ma, la plateforme permet aux utilisateurs de commander leur sacrifice en quelques clics et de choisir le pays d’abattage. «Elle garantit un accompagnement personnalisé, une traçabilité rigoureuse et le respect desnormes religieuses et sanitaires».