Les nouveaux Codes de bonnes pratiques de gouvernance des entreprises ont été lancés, mercredi à Casablanca, lors d’une rencontre à l’initiative du ministère de l’Investissement, de la Convergence et de l’Évaluation des politiques publiques et la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM).
Ces référentiels constitue une avancée majeure pour accompagner les entreprises marocaines dans leur alignement vers les standards internationaux, tout en préservant les spécificités nationales.
« La rencontre d’aujourd’hui constitue une étape déterminante pour le renforcement de la confiance au sein de notre tissu économique et pour la consolidation des principes de bonne gouvernance, de transparence, de responsabilité et d’intégrité dans la gestion des entreprises, quelles qu’en soient leur taille ou la nature de leur activité, a idiqué le ministre de l.Investissment Karim Zidane.
Création d’une plateforme dédiée aux codes de bonne gouvernance
Il a souligné qu’au-delà de la publication des codes, l’enjeu réside dans l’accompagnement effectif des entreprises dans l’intégration de pratiques de gouvernance modernes, à travers la mise en œuvre de programmes de sensibilisation et de communication, le déploiement de formations ciblées au bénéfice des acteurs de l’entreprise, la préparation des guides pratiques, la création d’une plateforme numérique dédiée aux codes de bonne gouvernance, ainsi que l’instauration de mécanismes de suivi et d’évaluation de leur application.
Cette démarche s’inscrit, en outre, dans une volonté d’alignement avec les standards de l’Union européenne, premier partenaire économique du Royaume, ainsi qu’avec les référentiels de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) en matière de gouvernance, reconnus pour leur contribution au renforcement de la confiance, à la réduction des risques systémiques et à l’attraction d’investissements de qualité, a expliqué le ministre.
Renforcer la confiance des investisseurs
De son côté, le président de la CGEM, Chakib Alj, a affirmé que ces nouveaux codes de bonnes pratiques de gouvernance des entreprises s’appuient sur un dialogue nourri entre acteurs publics et privés, une revue comparative des meilleures pratiques internationales, un processus de consultation auprès de toutes les entreprises membres et enfin une volonté commune de renforcer la confiance des investisseurs, des partenaires, des collaborateurs et des citoyens.
Cette nouvelle architecture clarifie les règles du jeu pour l’ensemble des acteurs économiques, a noté le président de la CGEM, se félicitant de pouvoir disposer, pour la première fois, d’un cadre adapté qui couvre l’intégralité du tissu (entreprises faisant appel public à l’épargne, établissements de crédit et les assurances, entreprises et établissements publics, PME, TPE et entreprises familiales).
Ces codes introduisent aussi des exigences accrues en matière de gestion des risques, d’audit, d’intégrité et de transparence, en plus de consacrer l’importance de la performance extra-financière, un sujet devenu central pour les investisseurs internationaux dont plus de 80% déclarent aujourd’hui intégrer les critères ESG dans leurs décisions d’allocation, a-t-il ajouté.
Elaboré par la Commission nationale de gouvernance d’entreprise (CNGE), le nouveau Code général de gouvernance est le fruit d’un travail de révision et de modernisation des codes de gouvernance en s’appuyant sur les meilleures pratiques internationales et sur des consultations étendues.
(Avec MAP)











