Le Centre technique de plasturgie et de caoutchouc (CTPC) a annoncé son obtention du label « Usage alimentaire »qui s’inscrit dans la nouvelle génération des mécanismes de délégation développés par l’Institut marocain de normalisation (Imanor).
Lors d’une conférence de presse tenue, jeudi à Casablanca, le directeur général d’Imanor, Abderrahim Taïbi, a officialisé la délégation de ce label au CTPC qui a démontré sa conformité aux exigences techniques en vigueur et sa capacité à garantir l’absence de substances nocives dans les plastiques destinés au contact alimentaire.
Permettant d’accompagner l’accélération industrielle que connaît le Maroc et de rapprocher les services de normalisation des acteurs économiques, ce label constitue une véritable reconnaissance du CTPC en tant que référence nationale dans le secteur du plastique.
Conformité des produits aux critères d’alimentarité
D’après M. Taïbi, ce label permet au fabricant d’emballages de se distinguer de la concurrence tout en rassurant ses clients et partenaires quant à la conformité de ses produits aux critères d’alimentarité. Pour l’acheteur ou l’utilisateur au sein de la chaîne de valeur, il constitue un repère fiable pour identifier le produit répondant à ses attentes.
Il s’agit d’un label fondé sur les pratiques de certification et qui repose sur une évaluation technique incluant des audits, la réalisation d’essais, l’existence d’un système d’autocontrôle et de traçabilité, ainsi que des démarches d’amélioration continue, a expliqué le DG d’Imanor.
Un processus d’obtention de près de douze mois
Pour sa part, le DG du CTPC, Nasser Alanssari, a affirmé que cette délégation représente une véritable locomotive pour le développement du plastique alimentaire au Maroc et témoigne de la confiance accordée au savoir-faire technique du Centre ainsi que de son engagement en matière de qualité, de sécurité alimentaire et d’innovation industrielle.
Le processus d’obtention du label a duré près de douze mois et s’est appuyé sur une stratégie intégrée incluant l’étude des normes, l’harmonisation des procédures avec celles d’Imaor, le renforcement des capacités techniques et la mise en place d’un système de gestion conforme aux standards internationaux, a-t-il rappelé.
(Avec MAP)











