Les travaux de la 30ᵉ Conférence des parties à la convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (COP30) ont été officiellement ouverts, lundi à Belém, avec la participation du Maroc.
Des délégations de 194 pays, ainsi que de l’Union européenne, participent à la COP30, qui se poursuivra jusqu’au 21 novembre.
Les organisateurs s’attendent à accueillir plus de 50.000 visiteurs, parmi lesquels des négociateurs, des observateurs, des scientifiques, des représentants gouvernementaux, des organisations de la société civile et des mouvements sociaux.
Tous débattront des priorités fixées par la présidence brésilienne: renforcer le multilatéralisme, rapprocher les politiques climatiques de la vie quotidienne des populations et accélérer la mise en œuvre de l’Accord de Paris.
La COP30 devrait également accueillir la plus grande mobilisation autochtone de toutes les éditions précédentes, avec plus de 3.000 participants issus des peuples indigènes d’Amazonie.
Donner un nouvel élan à l’action climatique mondiale
Au total, 286 événements sont programmés dans les zones bleue et verte, répartis sur quatre auditoriums. Les pavillons accueilleront la communauté brésilienne et internationale autour de dialogues sur la lutte contre le changement climatique.
Les négociations porteront principalement sur la révision des Contributions déterminées au niveau national (CDN), ces engagements de réduction des émissions de gaz à effet de serre, mais aussi sur le financement climatique et les mécanismes d’appui aux pays en développement dans leurs transitions énergétiques.
Au-delà de la zone bleue, où se dérouleront les négociations officielles, de nombreuses activités animeront la ville afin de sensibiliser le grand public aux multiples dimensions de la crise climatique.
La COP30 a été précédée d’un Sommet des dirigeants sur le climat, tenu les 6 et 7 novembre, qui a réuni des chefs d’État et de gouvernement, des ministres et des représentants d’organisations internationales issus de 153 délégations, pour débattre des défis urgents du changement climatique et des engagements nécessaires pour y faire face.











