Le groupe Renault Maroc a signé, mercredi à Casablanca, des conventions collectives pour l’ensemble de ses entités industrielles et commerciales.
Conclues avec la Confédération démocratique du travail (CDT) pour l’usine de la Somaca et Renault Commerce Maroc, et l’Union marocaine du travail (UMT) pour l’usine de Tanger, ces conventions établissent un cadre clair et partagé avec les partenaires sociaux en matière de conditions de travail et de droits sociaux pour plus de 10.000 collaborateurs.
L’usine Renault Group de Tanger renouvelle ainsi ses engagements pour la troisième fois depuis 2017, l’usine de Casablanca (Somaca) procède à la troisième signature depuis la reprise du site par le groupe en 2005, tandis que Renault Commerce Maroc signe sa toute première convention collective avec ses partenaires sociaux.
S’exprimant à cette occasion, le ministre de l’Inclusion économique, de la Petite entreprise, de l’Emploi et des Compétences, Younes Sekkouri, a fait part de sa satisfaction des dispositions prévues, dont la priorité accordée au recrutement des enfants des employés actuels et retraités, qualifiant cette mesure de grande marque de reconnaissance.
Il a également salué l’organisation du dialogue social et le dispositif d’accompagnement de la hausse d’activité en cas de lancement de nouvelles gammes ou de fluctuations de la conjoncture internationale.
De son côté, le ministre de l’Industrie et du Commerce, Ryad Mezzour, a insisté sur la nécessité pour le secteur automobile marocain de s’orienter davantage vers la diversification, plutôt que de se concentrer uniquement sur les coûts.
Il a, dans ce sens, invité le Groupe Renault Maroc à accélérer la montée en gamme et en catégorie.
Des conventions tenant en considération la spécificité du secteur
Revenant sur le syndicat qui accompagne l’entreprise, le ministre a mis l’accent sur l’importance de disposer de représentants de qualité technique capables de relever les défis du secteur.
Pour sa part, le directeur général du groupe Renault Maroc, Mohamed Bachiri, a exprimé sa fierté de franchir cette nouvelle étape déterminante dans la structuration du modèle social du groupe et dans la consolidation d’un dialogue durable avec les partenaires sociaux.
Quant au secrétaire général de l’UMT, Miloudi Moukharik, il a qualifié ces conventions collectives de modernes et sectorielles, soulignant que l’Union les avait toujours revendiquées depuis la création de l’usine.
Une entreprise comme Renault mérite d’avoir des relations professionnelles qui dépassent le cadre du simple code du travail, qualifié de SMIC social, a-t-il fait valoir.
M. Moukharik a expliqué que les conventions collectives prennent en considération la spécificité du secteur et ouvrent les perspectives en matière de promotion, de dialogue et d’amélioration des conditions de travail, d’hygiène et de sécurité.
(Avec MAP)











